Prenez Batman, déguisez-le en samouraï, balancez-le dans un Japon féodal dominé par un Joker shogun, saupoudrez tout ça de ninjas et confiez le bazar à de solides artisans de la japanimation, et bim, c’est mort, on crève d’envie de voir ça. Bien joué Warner/DC, on s’incline. Du coup, on entame la projection avec quelques certitudes : le code d’honneur du Caped Crusader et sa taciturnité s’accorderont à merveille à la voie du bushido et nourriront un récit où le héros se mêlera à la vie des habitants du Japon d’antan après y avoir été projeté par un binz quelconque (en l’occurrence, une expérience de Gorilla Grodd qui a mal tourné). En fait, pas du tout. Dès les premières minutes, on comprend qu’on va avoir affaire à… autre chose. Déjà, la promo avait réussi à plus ou moins camoufler le fait que Batman et le Joker ne font pas le voyage en solo : ils sont accompagnés par tous les pensionnaires d’Arkham Asylum et une bonne partie des potes de Batou. Le casting accueille donc le [...]