Animenation n°300

Kingsglaive : Final Fantasy XV

Square Enix et Sony ont toujours mis les petits plats dans les grands pour le lancement d’un nouvel opus majeur de la saga vidéoludique Final Fantasy. Alors que le quinzième avatar se profile (sortie le 29 novembre), la franchise hérite d’un nouveau film en CGI. Outil promo ou oeuvre à part entière ? La réponse tout de suite.

Zone B. Sony Pictures. 

La firme Square Enix (anciennement Squaresoft) a toujours été reconnue pour la qualité des cut-scenes en CGI de ses jeux, souvent liées de façon organique aux phases de gameplay. Ce qui fut une révolution lors de la sortie de Final Fantasy VII en 1997 sur PSone est aujourd’hui devenu la norme, mais le développeur a continué à miser sur son savoir-faire, jusqu’à tenter le pari du blockbuster animé en 2001 avec Final Fantasy : les créatures de l’esprit de Hironobu Sakaguchi, ex-mentor de la franchise depuis ses débuts en 1987. Un récit de SF aux indéniables qualités techniques, mais à la mise en scène figée et surtout à l’univers trop éloigné de celui des jeux pour convaincre l’énorme fanbase de ces derniers. Quatre ans plus tard, Square tente une approche résolument opposée avec Final Fantasy VII : Advent Children, monument de fan service convoquant sans aucun effort de contextualisation les personnages principaux du jeu culte au sein d’une mise en scène bien trop gourmande des possibilités offertes par les caméras virtuelles. Les combats accumulent ainsi de longs mouvements d’appareil impossibles, de multiples zooms et dézooms, le tout au service de personnages aussi légers que des poupées de chiffon. Le résultat est une démo technique virtuose mais cruellement dé [...]

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