Animenation n°288
La saison 1 avait imposé Space Dandy comme une relecture hallucinogène de Cowboy Bebop, avec une trame somme toute similaire (les chasseurs de primes deviennent des chasseurs d’aliens) et un déroulement identique (chaque contrat est l’occasion de raconter une histoire isolée). Mais la nature débonnaire et expérimentale de Space Dandy avait permis à Watanabe de s’affranchir de tout cadre logique (le premier épisode de la série se terminait par la mort du héros !) pour se livrer à toutes sortes de manipulations plastiques et narratives allant parfois jusqu’à l’abstraction la plus pure (on se demande encore quel type de drogue a pu donner naissance à un épisode comme Plants Are Living Things Too, Baby). Le ton est donné dès le premier épisode de cette saison 2, le génial Je ne peux pas être le seul, baby, où Dandy, croyant tirer un cheveu dépassant de sa rutilante banane, délie en fait une corde cosmique qui le met face à ses doubles issus d’univers parallèles ! Un trip hilarant qui introduit sans en avoir l’air l’épisode final, génial démarquage hédoniste et coolos de 2001, l’odyssée de l’espace (après une bataille à la Guerre des étoiles), avec big bang débonnaire à la clé !
Ri [...]
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