Path (Sendero en VO), réalisé par Luis A. Rojas, s’appuie sur une vaste affaire criminelles survenue dans le Sud du Chili après la chute de Pinochet et ayant trait à des kidnappings dont les victimes ne furent pour la plupart jamais retrouvées. L’enquête qui suivit mit en lumière le fait qu’ils avaient été orchestrés par un groupe bénéficiant d’une énorme influence économique et politique dans le pays. Le but du film est donc de relater l’un de ces enlèvements en se basant sur le témoignage d’une des rares survivantes, document assez rare puisque la majorité des dossiers consacrés à ces crimes disparurent comme par enchantement. L’héroïne, Ana, part en vacances avec des amis en pleine cambrousse chilienne. Après avoir tenté de secourir une femme qu’ils ont découverte blessée sur la route, ils sont capturés par une famille pour le compte de cette fameuse organisation secrète, et vont être amenés à se trahir les uns les autres pour avoir une petite chance de survivre à la brutalité, aux viols et au sadisme de leurs geôliers. Bref, Path s’annonce comme un torture porn particulièrement gratiné, en espérant que le résultat soit plus proche de Hostel : chapitre II que de l’infâme A Serbian Film…